Tout arrive a qui sait attendre [ Cerise S. ]

Je grimaçais, il trouvait chaque fois mes plans, ça y est, je boude à présent. Je passais mes mains dans ses cheveux afin de le regarder puis l'embrasser amoureusement

- J'aime pas perdre, mais faudra bien que tu dorme un jour, un week-end.. Je sais pas, mais j'ai pas envie que tu te retrouve à l 'hôpital parce que tu nous fera une hépatite ou même la mononucléose.

Je lui souris doucement et me pinçais les lèvres

- J'ai envie de revoirs ces pimbêches au fond de teint mal étalé... C'est quand que je pourrais revenir à un de tes cours. Histoire de l'art, ce serait bien, j'ai envie de connaitre un peu

L'hopital c'est pas pour moi et puis j'ai suis en bonne santé donc aucuns soucis a se faire. Pour ce qui est des pimbeches comme tu les appellent ... Je ne pense pas que soit super comme programme ? Si ?

J'éclatais de rire, il avait, on allait dire, légèrement peur. Cela m'amusait, ces filles, je savais que Jules ne les regardaient pas, j'avais confiance en Jules, puis je savais qu'après un refus de numéro de téléphone, elle se sentait tellement nulle. J'éclatais de rire à se souvenir

- Tu te..tu te souviens quand tu ..hahaha quand tu lui a rendu le numéro..C'était.C'était..C'était HILARANT

J'éclatais de rire

- Et lorsque je lui ai dit que.. qu'elle était orange, ou qu'elle avait mal étalé son fond de teint.. Et s'était empresser de se regarder dans le miroir, et s'était fait remarquer par le prof... Mon dieu c'est toujours drôle.

Oui ce souvenir est assez surprenant et ennuyant. A vrai dire je m'en contrefiche Cerise.

"A vrai dire je m'en contrefiche Cerise." Rare était les fois où il m'appelait ainsi, lorsque je m'énervais, lorsqu'il s'énervait, mais jamais lorsqu'il s'ennuyait. Je baissais la tête et le laissais se lever. Il partit dans la chambre après avoir bu une bonne dose de café, Jules m'avait blesser par ses paroles. Il n'avait jamais été aussi... méchant. Oui c'était le seul mot que j'avais à l'esprit, il avait été méchant avec moi, odieux. Je pleurais en silence, il s'en fichait, ce que je disais là, il s'en fichait. Mes sanglot se firent plus bruyant et je me maudissais interieurement de ne pas être assez discrète pour pleurer. Je ne voulais pas qu'il débarque, Jules avait l'air grincheux, peut-être suite à son réveil, mais je n'aimais pas ce Jules là. Il était blessant. Je ramenait mes genoux sur ma poitrine et pleurait, encore & encore

Je pleurais encore, ne savais que faire. Sur un coup de tête surement, je me levais, séchais mes larmes, mais on voyait trop bien que j'avais pleuré, puis entrais dans la chambre, ne regardant même pas Jules. Je commençais à faire mes affaires sous son regard interrogateur, il n'eut vraiment besoin de me poser la question du : " Que fais-tu Cerise ?"

- Je me casse, je vais à l'académie... Je crois que... Tous les deux, on a construit une espèce de triangle relationnel, à deux. On est tout les deux victimes, parfois bourreau, et on a pas encore trouvé de sauveur. Être seul, tout les deux de son côté un moment, ça va nous faire du bien. Je vis ici depuis le début presque.. Et regarde comment on est Jules. Un vieux couples, qui se dispute pour tout et rien... Je veux partir un moment, loin de cet appartement, loin de toi, même si on se verra en cours

Une larme coula le long de ma joue, ce n'était pas une rupture, mais il fallait que je m'éloigne de la monotonie qu'avait pris nos vie

Je partais, retenant mes larmes, c'était le comble, il n'était plus l'homme que j'aimais. En traversant la chambre, je m'arrêtais au chambranle de la porte et me retournais, j'allais dire quelques choses qui le ferait peut-être réagir, même si je n'étais absolument pas certaines de ce que j'avançais puisque je ne connaissais pas la personne de mes propos.

- Tu fais tout pour ne pas lui ressembler Jules, mais t'es ton père tout craché. Froid, idiot & gosses de riches qui se fou des sentiments des autres. La preuve, la première fois qu'on s'est rencontrer, sur le toi, après m'avoir embrassé pour la première fois, tu m'as dit que tu espérais ne jamais recevoir de gifle de ma part car me blesser n’est pas dans tes cordes. Pourtant, tu viens de le faire... 2 fois, en dix minutes. Aurevoir Jules

Je partais de cet appartement et plus tard, j'entendis des filles chuchoter, cela faisait plusieurs jours que Jules n'était pas venu en cours, ça ne lui ressemblait pas. J'appris alors, par les rumeurs, qui se confirmèrent, que Jules était en Europe. J'étais détruite, anéantie, les filles la bas étaient si belle, si talentueuse... Je me laissais allez, fumais de plus en plus, et m'enfilais mon premier rail de coke, restant avec un gars de ma classe, Adrien, sans pouvoir vraiment dire qu'il se passait quelques choses. Un soir alors que j'essayais de rentrer désespérément dans l'appartement de Jules, deux rail dans le sang, je m'effondrais en chantonnant, " I miss you..." puis hurlait : " Jules..I miss you, come back". Un état pitoyable, mais son absence avait fais de moi la pire des filles qu'il n'ai jamais connu

La porte s'ouvrit et je vis de la lumière, je levais la tête et sourit béatement avant de sentir ma tête tourner, voyant le visage de Jules

- OOOOOOh, un ange

Je laissais retomber ma tête sur le sol, à m'en explosé le crâne, j'étais loin d'être sobre, Adrien n'était qu'un enfoiré, il avait profiter de ma faiblesse pour me foutre dans la merde la plus totale, je n'avais jamais couché avec lui, je ne l'avais jamais embrassée, et lorsque je sortais ce n'étais pas en couple, je n'aimais pas Adrien.

- Jules... A laide...

J'étais dans un état pitoyable et l'ange me prit dans ces bras, cet ange qui n'était autre que Jules, je sentis sa présence le restant de la soirée et lorsque je me reveillais, je le vis, mes yeux s embuèrent de larmes et je lui sautais au cou, me blottissant contre son torse afin de laisser couler mes larmes, j'étais pitoyable à voir & je regrettais tous. Je tremblais et me détachais de lui, les larmes innondant mes joue

- Je..Je suis tellement..désolée.. Je..Je suis une ..une droguée...Une petite...conne, qui..après ton départ..s'est laisser embobiner..par un grand..connard.. Je t'ai...t'ai toujours été..fidèle, juste que... que je sortais un peu..un peu trop le soir.. buvait..come un trou.. me..me laissais..influ..influencer & j'ai..j'ai fini par..gouter à la ..à la drogue Tu...tu me ma..manques Jules... Je...Je..suis..mina..minable

Ne dis pas ça, tout est de ma faute pour ce qui t'arrive.

Je pleurais et de mes bras fragile je l'entourais à mon tour, je ne voulais pas le perdre, je posais ma tête au creux de son cou avant de fermer les yeux, tous n'étais pas de sa faute, j'étais en partie responsable, je caressais son dos pour me prouvé qu'il était bien là

- Tu..Tu..Tu m'aimes toujours?

Je n'es jamais cesser de t'aimer Cerise.

Je souriais bêtement, un minime sourire certes, mais un sourire tout de même, je le serrait dans mes bras et enfui ma tête dans son t-shirt

- Je t'aime aussi Jules..Je t'ai toujours aimé.

Je regardais l'heure et soupirai, j'avais gâcher sa soirée, mais j'avais aussi un affaire importante à régler.

- Tu voudra bien m'emmener quelque par, j'ai un truc a faire.

Oui, mais tu es sur de pouvoir tenir debout ?

- Ca va beaucoup mieux. Je n'hallucine plus, quoi que je suis sûr que je rêve, je peux tenir debout, il y a juste l'apparence qui..n'est pas très nette..

Je lui souris afin de lui caresser la joue et baisser les yeux

- Je n'aurai jamais du quitter cet appartement Jules...Voit ce que je suis devenue. Ce n'est pas ta faute... Mais j'avoue que c'est lorsque tu es partit que tout a dégénérer, sans toi je ne suis plus rien

Sans toi je suis cette fille que t'as vu à ta porte y'a quelques heures... Vive New-York quand même '--..

J'ai mon quotat d'erreur aussi. Mais je veux qu'on arrete d'en parler pour le moment d'accord. Tu es mon autre moitié et je veux pas que tu l'oublie.

C'est quoi cette choses que tu dois regler ?

Je souris et grimaçais, j'avais pris l'habitude de ne jaais parler de mes petites affaires à régler. Je devais juste parler à Adrien, ou plutôt régler mes comptes. Je souris doucement avant de l'embrasser furtivement

- Jules, je vais juste parler à Adrien, il faut que tu me fasse confiance

Me faire confiance, je ne savais pas s'il y arriverait, pas après ce que j'étais devenue, mais j'étais prête à changer. Je lui caressai la joue et sourit amusé, essayant de détendre l'admosphère

- Tu pourra me fouiller si l'envie te prend...

Si c'est ce que tu veux ... Alors oui je te fais confiance, si tu fait bien attention a toi.

Non ça ne sera pas nécessaire.

J'éclatais de rire avant de l'embrasser et sourire mi-amusé, mi-coquin

- Dommage, tu ne touchera pas mon corps de rêve

J'éclatais à nouveau de rire puis l'embrassais une nouvelle fois avant de lui sourire et me lever, ma tête tournait un peu face à la vitesse de mon geste, mais tout ce remis bien vite en place. C'était partit, je dirigeais Jules jusqu'une petite ruelle, un club qui ressemblait fort au Gibus de Paris, mais ce n'étais pas tout à fait le même. Je savais qu'Adrien était devant la porte du club, déchiré comme jamais, à draguer les nanas qui passaient. Je souris et tirai Jules jusque l'entrée de la boite, à quelques mètres d'Adrien, je demandais à Jules de m'attendre et ne pas s'interposer. Je m'avançais à pas de loups jusqu'à ce qu'Adrien me reconnaissent, je lui envoyais une droite, entre parenthèse merci Cassy de m'avoir tant appris, des plus ravageuse.

- Ça c'est pour m'avoir mentit du con !

Et en voila une autre, je n'avais plus la main si légère que ça, j'étais rageuse

- Et celle la c'est pour m'avoir influencer !

Adrien se revela et s'approcha dangereusement de moi, je souris malicieusement

- Vas-y, Tu veux te battre Ad', mais je t'en prie, si tu me défonce, je ne suis pas sur pour toi que tu sois encore vivant dans les quelques secondes qui suivront, je ne compte pas sur mon petit ami pour qu'il me défende, mais je peux te dire que t'es un homme mort. Tu m'as mentit en me disant que Jules s'était fiançé ! Tu m'as dit que j'avais reçu une lettre de sa part, qu'il me quittait, qu'il avait trouver la perle rare. Et comme une conne je t'ai cru. Ensuite je me suis laisser aller, je t'ai fais confiance et tu m'as mis dans une de ces merde, je te hais Ad', je te hais

A la demande de la jeune brunette, le pianiste ne d'interposa aucunement jugeant que cette histoire devait se regler avec le bon vouloir de Cerise, pour que peut etre les choses avancent pour l'avenir. La situation était un peu tendu, mais Jules ne bougea pas regardant comme un inconnu ce qui se déroulait sous ses yeux. La ballerine avait plus d'une cordes a son arc, et il savait que tout se passerait bien meme si il émettait une reserve.

Adrien grogna, je l'avais mis en colère, il me plaqua contre le mur et je ricanais, Jules n'allait pas s'interposer, il ne devait pas... J'envoyais un méchant coup de pied dans les partie intimes d'Adrien qui se plia

- Ad', t'aurais pas du, ne t'approche plus de moi surtout, ne m'adresse plus la parole, évite mon regard quand tu passe dans les couloirs, tu n'es plus rien à mes yeux, juste un Sale Mioche. Vois comme j'ai grandis, j'aimerai t'en dire autant...

Je me retournais et marchait en direction de Jules, je passais à côté de lui, il fallait que je me calme, son appart, sa musique n'importe quoi, mais il fallait que je me calme

- On y va Jules...

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