Tout arrive a qui sait attendre [ Cerise S. ]

Ce fut dans le silence que nous nous dirigeâmes vers la voiture. Je glissais mes mains dans les poches de Jules avec un petit sourire et lui chipa ses clé de voiture. Je montais du côtés conducteur

- Bébé, je préfère conduire, juste pour ta main

Je l'embrassais doucement et démarrais avant de nous amener jusque l'appartement. Une fois arrivés, je jetais les clé sur la table basse et enlevais mon manteau. Je fini sur le balcon, fumant ma clope à penser à cette fin de soirée. Je n'en voulais pas à Jules. Ce n'était pas ça faute, ce qui me frappait le plus était les dernières paroles de Monsieur Winster :

il me semble Mademoiselle Stewart qu'une consommatrice de Drogue n'est pas une quelconques remarques a me faire."

Après avoir fumé ma clope je me retournais, découvrant ainsi Jules m'observer de loin. Je m'approchais de lui, sans un mots et saisit doucement la glace, de façon à la placer un peu sur ma mâchoire, je grimaçais, c'était désagréable. Je sourit timidement, malgré la petite douleur

- T'as beaucoup de force tout de même

J'essayais de mettre un peu d'humour dans la situation, même si ce n'était pas vraiment drôle, je souris un peu puis lui rendit la glace pour sa main

- Je ne t'en veux pas Jules. Tu m'as compris. C'est tout à fais normal, tu étais en colère, tu n'as même pas à te justifier de tes gestes, ils étaient incontrôlés..

Incontrolé ? Je ne voyait que la colère Cerise ...

Je t'aime Cerise.

Je le regardais, il s'en voulait et mes paroles ne faisait aucuns effet. Il alla s'assoir sur e canapé puis repartit vers la cuisine, revenant avec de la glace qu'il m'appliqua délicatement sur la mâchoire. Je grimaçais, Dieu ! Que c'était vraiment désagréable. Je lui souris légèrement avant de lui caresser la joue

- Je t'aime aussi Jules

Je le regardais avant d'enlever la glace et déposer un doux baiser sur ses lèvres

- Tu ne m'en veux pas ? D'avoir parler à ton père de la sorte.. De lui avoir aussi dit d'aller se faire foutre ?

C'est lui qui t'a injuriée et je te donne raison ... Car a present et depuis un certains temps tu es toute ma famille Cerise. Je n'es jamais pris partie pour mon père et je me refuses a prendre son partie surtout qu'il a tord.

Je le regardais rire, ça me faisait du bien de savoir qu'il pouvait rire à nouveau, même après les événements

- Bah tu sais, c'est pas rien ce que j'ai dit. Ton père m'a vraiment blesser, dans toutes ses paroles...Surtout les dernières

Je levais les yeux vers Jules avant de l'embrasser tendrement

- Et je te remercie d'avoir pris ma défense sur ce point...

Je souris et l'embrassais encore avant de poser ma tête sur son torse

- Tu es ma famille à moi aussi. Mes parents t'aiment tu sai

Je levais la tête et soupirais

- Jules, je sais que ce n'est pas une question à poser, mais ton père a dit que je ressemblais beaucoup à quelqu'un. A qui ?

Lorsque Jules releva la tete pour regarda Cerise, cette dernière lui demanda qui était la personne a qui elle ressemblait . Le taciturne repris la place sur le canapé et fit signe a la jeune danseuse de venir vers lui. Jules repris la main de sa petite amie et regarda dans le vide.

ma mère. Tu lui ressemble sur quelques point physique, et aussi moral.

Jules toisa Cerise en lui adressant un sourire.

Je m'installais à ces côtés et lorsqu'il m'avouait que je ressemblais quelque peu à sa mère, j'eus un sourire désolé sur les lèvres. Non pas parce que je lui ressemblais, ce qui n'était pas de ma faute, mais parce que je lui avais posé une question tabou. Je posais ma tête sur son épaule et regardais un point de la pièce, sans réellement le voir

- Je suis désolée. De t'avoir posé cet question je veux dire

Je levais les yeux vers Jules et lui caressa la joue de ma main libre

- Tu sais, ça ne se dit peut-être pas mais..Je haïs ton père...

Non, ta question est tout a fait normal. Pour ce qui est de mon père, si on peux le nommé ainsi et bien je partage ton avis.

Je le regardais avant de poser un léger baiser sur sa joue. Le regard mi-amusé, mi peiné

- Je crois que ton père aurait préféré de voir en compagnie de Jane qu'en ma compagnie

Je soufflais puis regardais dans le vide

- Tu devrais allez à cette soirée, même si c'est du chantage. Je ne t'en voudrais pas, au contraire, je regarderais la chaine locale et me vanterais à mes ami que le beau musicien au coté de la blondasse c'est mon petit ami

Ce n'est pas dans mes principe ni dans mes projets et encore moins dans esprit d'etre au bras de cette greluche. Cela m'etonne que tu dise ça d'ailleurs Cerise.

Je le regardais parler et soupira, je crois qu'il n'avait pas saisis ma proposition. Je le regardait aller vers la chambre et le laissais tranquille quelques instants. Plus tard, j'entrai dans la chambre, Jules était allongé sur le lit, il était sur le dos. Je me positionnais à califourchon sur lui, un petit sourire, je caressais son torse doucement, en dessous de la chemise

- Tu sais, je crois que tu as mal interpréter ma proposition.

Je détachais les boutons de sa chemises, un a un et l'écartais doucement, Jules me regardais, les sourcils froncé.

- Tourne..

Il me regardais encore, se demandant bien qu'elle idée j'avais derrière la tête

- Tourne je t'ai dis

Il s'exécuta et je lui enlevais la chemise, sans qu'il ne proteste, de tout façon, il n'avait même pas intérêt. Je commençais donc à masser ses épaules et son dos tout en parlant

- Je disais ça pour ton travail. Tu as tant travailler, tu ne va pas abandonner pour si peux, ça ne me dérange vraiment pas que tu y aille, si c'est pour que ton travaille est le mérite, c'est tout bon.. Ca va ?

J'avais dis ça, spontannément, à la fin de mon petit spitch pour lui demander si ça le détendais un peu de se faire masser, je n'étais pas une experte, j'essayais juste de le détendre

Je trouverais un autre moyen Cerise, il est hors de question que je m'abaisse a son idée de mauvaise augure.

Quoi que je dois avouer qu'elle est pas mal dans son genre.

Je le massais toujours écoutant ses propos et je fis la grimace, le tapant gentiment sur l'épaule. Ce n'était pas drôle, Jane était belle, elle avait même beaucoup plus de poitrine que moi, plus de forme, grande. Alors que moi j'étais petite, mince, pas trop de poitrine, des formes normales, dans la moyenne, je n'étais pas un pur canon comme cette blondasse. Je continuais à le masser après cette petite tape

- Ce n'est pas drôle... Elle est dix fois plus belle que moi..

Je boudais tout en continuant de masser mon petit ami

- Ca te detend au moins ? Nan parce que si ça ne marche pas, je ne vais pas continuer. Y'a des gens que ça crispe un peu plus alors...

Il n'y a pas de comparaison possible en effet tu as raison.

Tu te sous estime Cerise Isabella Stewart. Tu vaux dix fois mieux qu'elle et tu ne te rend pas compte de l'effet que tu produis sur les gens. Elle ne possède pas tes yeux verts, ni tes cheveux bruns, ni ton sens de la marginalité, ton originalité et tout ce qui te concerne.

Merci pour le massage au passage.

Je me fis basculer et le regard que me lança Jules était étrange, j'allais une fois de plus boudé, mais ma moue se transforma vite en sourire face aux paroles de mon petit ami. Je souriais, étant aux anges, prolongeait un peu le baiser et le regarda écouter les message qui provenait de Thomas, lui annonçant que ce n'était pas grave pour ce soir. Qu'il espérait que nous soyons rentrés, de Jane aussi, cette blondasse m'exaspérait. Je le vis renfiler sa chemise et souriais

- Tu pouvais laisser ta chemise, ça ne me dérangeais pas le moins du mond. Je me rinçai même l'oeil, mon apollon

J'éclatais de rire et m'allongeais sur le lit, rebondissant légérement du au choc de mon poids, regardant le plafond. Je pensais puis d'un seul coup, je me redressais sur les coudes, regardant Jules

- Tu crois qu'un jour on sera comme eux ?

Eux, mais qui ? Thomas et Opale je voulais dire, mais je ne l'avais pas précisé. De plus, Jules n'aimait pas se projeter dans l'avenir

- Thomas & Opale. Tu crois qu'un jour on arrivera jusqu'où ils ont réussi à aller ?

Le fait de te rincer l'oeil ne te genes pas hein ?

Thomas et Opale ont passés commun, des ambitions communes et pourtant crois moi tu serais surpris de leur débuts de couple. Je n'aime pas me projetter dans l'avenir et je crois que tu le sais ... Mais ...

Mais,.. MAIS QUOI ! Je détestais quand il ne finissait pas ses phrase. Je le regardais d'un air meurtrier, puis je baissais la tête et fis tournoyer la bague autour de mon doigt

- Mais cette bague représente quand même quelques choses de fort entre nous bébé. Peut-être pas des fiançailles, mais quelques chose de fort hein ?

Il y a vraiment besoin d'une bague pour montrer ce qu'il ya de fort entre nous ?

Oui cette bague représente beaucoup de choses.

Je le regardais telle une petite fille gênée tout en souriant timidement. J'avais vraiment la posture d'une gosse. J'entourais mes bras autour de son coup et l'attirais contre moi avant de rire d'une voix cristalline, mon côté enfant qu'il aimait tant ressortait

- Nan, y'a pas besoin

J'éclatais de rire et l'embrassais tendrement avant de prolonger, passant ma langue sur ses lèvres

- Tu sais Jules... Tout à l'heure, c'était pas première altercations avec ton père...

Je le regardais d'un air triste et lui caressais la joue, gênée de cette révélation

- Quand t'étais sur le balcon avec Grace, il a eu le temps de m'attraper par la gorge dans un couloir de l'appart. Je l'ai cherche je l'avoue. Mais il m'a dit que.. je ne serais jamais mieux que Arianne et que j'allais te gâcher la vie.. Je lui ai dit : Pas plus que vous n'avez gacher ces dernières années. Et la il m'a attraper à la gorge.. Mais je t'ai rien dis, c'était rien du tout, c'est pas grave, je l'ai cherché...

Le taciturne prolongea le baiser qu'avait commençait Cerise. Seulement il y mit fin lorsqu'elle parla de nouveau de son paternel. Jules pouvait voir son regard emplis de peine et de calme maitrier malgré tout. Son père avait encore fait des siennes, et a ce moment ce fut l'eau qui fit déborder son vase. Il la serra contre lui quelques minutes en silence, puis se leva sans mot dire en vitesse, saisit sa veste et parti en voiture chez son père.

Je le regardais et caressais ses cheveux pour le calmer, je le sentais énervé, en colère. Je ne pu le retenir lorsqu'il partit. J'avais un mauvais pressentiments, mais je ne faisais rien, je ne pouvais rien faire

- Oscar..

Le chiot vint vers moi, les oreilles baissées

- Il va revenir.

Oscar vint se mettre tout près de moi et je lui caressais son pelage tout doux

- Il va revenir ne t'inquiète pas... Il ne va pas faire de bêtise.. Papa va revenir..

Je regardais Oscar et sourit, pendant plus de trois heures, plus ou moins j'avais attendu Jules. J'avais éteint les lumières, prête à m'endormir, mais j'entendis du bruit. Je me tu et attendais quelques peu. Je fini par me lever et aller sur le balcon. Je l'embrassai sur l'épaule et posais mon front sur celle-ci

- Excuse-moi... Je voulais pas empirer les choses

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