Tout arrive a qui sait attendre [ Cerise S. ]

J'éclatais de rire avant de le regarder, touchée par ses paroles, telle une gamine. Je me hissais sur la pointe des pieds avant de l'embrasser tendrement, enroulant mes bras autour de son cou

" T'es l'homme le plus magnifique que j'ai jamais rencontré. Puis, moi je suis nul, ton cadeau de Noël est gâcher par ma faute. Je te promets de me rattraper"

" Ne dis pas de betise, rien n'est gacher tu es avec moi et c'est ce qui compte mon amour. "

Je vais aller voir ce que je peux préparer pour le diner, et en attendant appel tes parents ils seront heureux de t'entendre.

Je fronçai les sourcils et le suivait jusqu'à la cuisine, en annonçant que je voulais faire la cuisine et qu'une femme savait faire plusieurs chose à la fois. Bizarrement lorsque je parlai de faire la cuisine, je vis Oscar venir à toute vitesse dans la pièce je regardais Jules

" Jules ! T'as vu ! Il se moque de moi ! Il insinue que je vais encore mettre la pagaille en désordre et pourra me piquer la nourriture ! "

Je fis une boue enfantine et regardais mon petit ami avant de me pincer la lèvre inférieur, j'avais envie de manger quelques choses de bien spéciale pour une fois.

" J'ai envie de Gnocchi ..."

" Mais non ... Tu vas finir par me faire croire que la boule de poil est un maniaque du ménage "

" Oui pourquoi pas, un plat italien ça peut le faire ^^ "

Je le regardais et prolongeais le baiser qu'il m'offrait, tirant la langue à Oscar qui aboyait sans cesse. J'avais envie de taquiné Jules et je ne lâcherais pas prise

" Je vais restée pendue à ton cou, je te quitte plus "

Jules sourit et je commençais à marcher mais je restais pendue à son cou. Je l'embrassais doucement puis me détachais de lui

" Bon oki, je rigole, mais moi je peux faire quoi en attendant ?"

" L'idée de ne plus te quitter me déranger pas du tout, mais j'avoue que pour cuisiner, c'est pas evident. "

" Je ne sais pas ... Téléphone a tes parents ... ou si le coeur t'en dis viens m'aider ? "

Je souris à sa réplique, j'adorais l'entendre rire qui plus es. Je souris et lui caressai la joue avant de me diriger dans le salon afin de prendre le téléphone, revenir à la table de la cuisine pour m'assoir devant celle-ci. Je composais le numéro de ma mère et celle-ci répondu à la première sonnerie

- Allô maman ?
- Oh ma chérie, joyeux noël, comment vas Jules ? Et toi ? Tu te couvre bien, il fais froid dehors
- Oui maman je me couvre, Joyeux Noël à toi aussi. Jules va bien, il fais la cuisine pour le moment. Et toi ça va
- Oh tu me manque ma chérie.

La durée de l'appel dura une dizaine de minutes et je fini par raccrocher, le sourire au lèvre. Ma mère était toujours de celle qui se tracassait pour un rien. Je regardais Jules et lui embrassai la joue

- Tu as le bonjour de mes parents.

" Tu ne crois pas que tu devrais cesser ton comportement ?!
Tu t'en fiche en faites ... Mouai. "

" Ils vont bien ? "

J'éclatais de rire à la remarque de Jules pour Oscar, ce chien était formidable, malicieux. Je souris et haussais les épaules avant de le regarder d'un regard tendre, c'était si mignon de sa part de s'inquiéter de mes parents

- " Il vont très bien "

Je me mordillais la lèvre et le regardais

- " Je peux utiliser le piano, hein ? "

" Oui pas de problème.
Je termine dans pas longtemps. "

Je souris à Jules et me dirigeais vers le piano avant de m'y installer et de commencer à jouer un morceau assez connu, Apologize - One Republic. Je chantais doucement, j'aimais être dans ma petite bulle, j'avais appris à jouer du piano et de la guitare tout en chantant, je dansais aussi, bien sur je n'étais pas parfaite, mais j'amais avoir de bonne corde à mon harche. Jules avait bientôt fini, j'attendais seulement qu'il m'appelle pour que je vienne manger. J'aurai très bien pu jouer Eyes On Fire - Blue Foudation, mais je préférais la jouer à la guitare. Je fermais les yeux pour mieux me concentrer sur mon chant et mes notes, mes doigts voyageaient sur le clavier, je jouait bien, mais pas aussi merveilleusement bien que mon petit ami, Jules

Je ne prêtais guère attention aux grognements provenant de la cuisine à croire que se chien avait vraiment une dent contre moi. Pourtant, je ne pu m'empêcher que sourire, Oscar était un chiot extraordinaire, quelques minutes passèrent et je sentis une présence à mes côté. Jules jouait avec moi, je continuais de chanter et jouer jusqu'à ce que le morceau s'achève. Je regardais ensuite mon petit ami avant de l'embrasser tendrement

- " Je t'aime"

Puis une phrase que je ne pu contrôlée sortis de ma petite bouche, et je savais que même si je ne la disais pas, je la ferais entendre d'une autre manière.

" On va manger ?"

" Heureusement que j'en avait fait pour plusieurs "

Je regardais Jules et sourit avec d'éclater de rire, Oscar avait encore fais des siennes mais cette fois Jules ne laissa pas passer. Oscar se dirigea doucement vers son maitre et se rendit au salon, heureusement qu'il avait préparer pour plusieurs lui avait-elle dit. Je le regardais et sourit

- C'est certain, ce chien est vraiment extraordinaire. Dis-moi Jules, pourquoi il grogne quand je joue au piano ?

" Il appartenait a ma mère et personne ne l'a touché hormis moi meme. Voila pourquoi il grogne sans cesse. "

Je regardais Jules et lui fit une petite bouille. Je comprenais, j'avais toucher a un objet de la famille, et apparemment il était très important. Hep hep hep ! Attendez une minute. S'il appartenait à sa mère, AP-PAR-TE-NAIT ! Jules avait utilisé l'imparfait, donc il ne lui appartenait plus, il appartenait à Jules maintenant. J'ouvris grand les yeux réalisant que l'un de mes désirs, le numéro deux sur la liste, ne se réaliserai JAMAIS ! Je le regardais presque les larmes aux yeux avant d'éclater en sanglots. Jules me regarda perplexe

- Il appartenait ! Il appartient plus maintenant ! Je pourrais jamais rencontré ta maman ! Parce que pendant tous ce temps je croyais qu'elle était toujours là, c'est pour ça que t'es si renfermé, t'aimes pas parler de ta famille, parce que tu t'entend pas avec ton papa et ta maman est partie, et moi je te lâche ça comme ça et je déboule avec ma petite famille parfaite, je suis ignobleeeeeeeeeeeeeeeeee

" Cerise cesse de dire ça s'il te plais. Tu n'y es rien pour rienn d'accord. Je veux que tu cesse de pleurer ..."

Je le regardais avant de renifler mes dernières larmes dans une petite bouille d'enfants triste, le son de sa voix m'apaisais mais j'avais besoin d'un peu plus pour le moment, je le regardais toujours avec la même bouille

- " Tu me fais un câlin ?"

Je tendis les bras tout en reniflant comme une gamine, mais je voulais du réconfort, j'en avais besoin, beaucoup de réconfort, même si c'était plutôt Jules qui avait besoin de réconfort, j'avais tout balancer comme ça, lui avait rappeler la mort de sa mère, moi qui ne le savais pas.

- " Tu m'excuse hein ? "

" Il n'y a rien a pardonner mon amour, j'aurais du t'en parler, mais je ne pensait pas que tu le prendrais de cette manière, pardonne moi."

Je souris doucement lorsqu'il me fit un câlin, j'étais vraiment d'humeur câline ce soir. Je prolongeais le baiser, approfondissant légèrement, caressant sa langue de la mienne. Je me détachais de lui tout en me pinçant la lèvre et souris doucement

" C'est pas grave, je suis émotive quand je le veux. Ça m'attriste parce que je voulais vraiment la connaitre. "

Je souris doucement avant de lui caresser la joue et regarder mon assiette, ça avait l'air vraiment bon. Je mis un gnocchis en bouche avant de lâcher une exclamation prouvant que j'adorais ce que je mangeais. J'avalais ensuite et regardais Jules

- " Tu es vraiment doué en cuisine "

Je souris et nous continuâmes à manger. Une fois le diner fini, je souris à Jules et me mordillais la lèvre avant de demander à Jules s'il avait un balcon. Lorsqu'il me répondit je souris doucement avant de l'embrasser sur le front et ouvrit la baie vitrée qui menait au balcon. J'allumai la cigarette et la portais à ma bouche, Jules ne savait rien de cette petite manie et je ne voulais pas le déranger avec ça, c'est pourquoi je n'avais pas fumé depuis notre rencontre. J'inhalais la première bouffer puis soupirai après quelques secondes. Il faisait un peu froid étant donner que je ne portais qu'une simple chemise à Jules. J'entendais des battements d'air et me retournais, toujours appuyée contre la rembarre du balcon. C'était Oscar qui me regardais assis, remuant la queue et grognant, apparemment il n'aimait pas l'odeur

" Cachotière mon amour ? "

" Prise sur le faites mademoiselle Stewart "

Je regardais Jules me prendre la cigarette et tiré deux lattes, j'arquais un sourcil et souris avant de lui reprendre gentiment la cigarette avant de tirer une autre latte et hausser les épaules

- " Je ne voulais pas te déranger. Je ne savais pas si tu fumais où pas "

Je me pinçai la lèvre et li tendis la cigarette, comme une sorte de proposition à partager la cigarette. Je le regardai d'un air de gamine et souris avant de prendre son sac qu'elle avait posé sur la chaise et de sortir une enveloppe.

Melle Stewart Cerise
Académie d'art de New-York
6500, 5e Ave.
New-York, 91505
USA

Je souris doucement à la vue de cette écriture, c'était celle de ma mère, je l'avais reçue il y a très très peu de temps. Je l'ouvrais devant Jules et souris une nouvelle fois

" C'est ma mère, mon père à eu un accident de travail, mais rien de grave, j'espère qu'il va vite aller mieux"

Je souris et embrassais Jules doucement avant de lui caresser la joue de mon petit ami

" Dis mon ange, même si tu aimes pas ton papa, je pourrais faire ma têtue, le voir au moins une fois, où même l'entendre, ça me tiens à coeur tu sais "

" Plus de peur que de mal alors. "

" Si ça te tiens vraiment a coeur ... Alors je ferais un effort. "

[vidéo de 0:00 à 2:02]

Je le regardais, ce sujet était tabou, je savais que je prenais des risques, mais je voulais, si ce n'est qu'entendre son père, et je savais qu'avec mon sale caractère, ça allait mal se terminer, quitte à me mettre son père à dos. Les jours passèrent et je dormais toujours chez Jules, j'étais tombé amoureuse de cet appartement. Le cadran affichait treize heure quarante-cinq. J'étais déjà en retard par rapport à mon cours de classique, lorsque j'arrivais à l'école, j'étais tout pile pour mon cour de contemporain, et en tenue. Nous apprîmes une chorégraphie et fûmes légèrement en retard lorsque la cloche sonna. Jules m'attendait à l'encadrement de la porte, me regardant, nous entamâmes une dernière fois la chorégraphie. J'étais l'un des "personnages" principaux, accompagnée de mon partenaire. Difficile d'avoir l'air amoureuse de celui-ci lorsque votre réel petit ami était là. Mais je souriais, m'amusait, tout paraissait tellement réel. Beaucoup de porter, de pointe, pirouettes. Je fis à un moment de la chorégraphie, une démarche que j'adorais, roulant un peu des hanches, sur mes pointes, légèrément sensuel et à la fois grâcieuse et classique. Lorsque nous eûmes terminer je me jetais au cou de Juless, tout sourire.

- " Salut mon amour. Comment ce sont passer tes cours de la matinée. On dine ensemble ce soir ou tu as du travail pour la bande son du film"

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