Quand la pluie tombe, ses larmes coulent{ Free

Il était tard. Le genre d'heure ou tout le monde dort bercer par le bruit doux des gouttelettes de pluie. Assise près de la fenêtre, une jeune femme maigrichonne, aux épaules courbées, au teint pâle, regardait l'orage s'abattre sur l'académie. Sa peau était blafarde sous les rayons des lampadaires de l'extérieur. Elle semblait abattue, démunie de toutes les forces qu'elle affichait durant les journées. Cette jeune femme ? Elle s'appelait Claire et malgré la signification de son prénom, elle en était tout le contraire. Froide, sombre...

Seuls les quelques reniflements qu'elle lançait rarement, trahissait ses sanglots. Mais elle ne craignait pas de pleurer, car tout le monde dormait et qu'à cette heure ci, même un quelconque veilleur s'était assoupi dans un bureau. Elle essuya d'un revers de main les larmes qui continuaient de ruisseler sur son visage. Son passé resurgissait, comme a chaque fois.. Les flashs incessants qui lui refaisaient vivre des moments tragiques de sa vie.. Si on avait le mérite de la connaitre telle qu'elle était, on comprendrait pourquoi ses pleures devant la pluie. Mais a quoi bon expliquer, puisque ici,dans cette école au mur froid, personne ne connaissait Claire, et les premières impressions qu'elle avait montrer, ne donnait en rien l'envie de la connaitre d'avantages..

Invité

La nuit, c'était une des rares choses que j'appréciais un temps soi peu ici. Dans son monde où tout était à l'apparence si attrayante, et au touché si dure, la nuit était peut être la seule véritable marque de sincérité. Je marchais dans les couloirs déserts de l'école de New YOrk. Une école où j'étais entré grâce à ma personnalité si fracassante. J'étais une sorte de pile électrique, et même la nuit, je ne m'arrêtais pas. La seule chose qui pourrait m'endormir, serait l'épuisement. Et pour le moment, j'étais encore en force. Enfin, a peu près en forme. Je marchais lascivement, pensivement, dans les couloirs immense de l'académie. J'avais l'impression que jamais je ne retrouverais mon chemin dans ce labyrinthe. Ce sera d'ailleurs certainement le cas, et je devrais dormir dans un coin sombre en attendant le levé du soleil. Quoi que peut être pas...

Je me retrouvais devant une porte qui était entre-ouverte. Le salon, apparemment. Je poussais la dite porte dans un grincement hideux et regarda qui pouvait bien être ici à une heure si tardive. Quoi que je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être réellement. Je remarquais alors une jeune fille accoudée à la fenêtre. Ma gorge se sera. Elle était l'image même d'une mélancolie extrême. Une tristesse tinté ses yeux d'une étincelle indéchiffrable. Elle était belle, évidemment. Qui pourrait bien oser dire le contraire ? Je n'étais pas aveugle. Elle était indéniablement, plus belle que moi. Elle avait quelque chose de spéciale, bien que je ne sus dire ce que ce pouvait être. Mais tout dans sa position me donnait envie de la faire sourire. Elle me fascinait.

Je m'approchais d'elle, et posa la guitare qui ne quittait jamais mon dos sur le rebord de la fenêtre. Puis m'approcha de son visage, de sa personne, je lui souris faiblement.

Excuse moi, est ce que tout va bien ?

Question stupide, je savais que ca n'allait pas. Mais je en savais comment me montrer plus subtile.

(H.S: j'ai vu le sujet libbre. Je m'incruste ^^)

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